Que
s'est-il passé au cours de cette deuxième quinzaine de juillet
2015.
Contexte :
Le 13
juillet, audience au Tribunal de Commerce de Melun pour BPI Finance, espoir
encore déçu de la part de cet organisme qui ne veut toujours pas
m'écouter et me recevoir (refus de son Président)
Je suis
reparti, encore, pour de longs mois de procédures, là
je ne tiendrai plus, déjà 17 ans, et je n'ai plus les moyens de
payer un ou une avocate.
Je veux
encore développer et construire, ( Eurasia GT Development et Mémoire et Partage ) car j'en ai besoin financièrement
(Je n'ai plus d'eau chaude à
offrir à
mon épouse car je n'ai pas payer la dernière grosse facture de gaz), mais aussi car c'est dans mon ADN familial (depuis 1931 à Pontault Combault) et bien sûr
ce n'est pas possible dans ce contexte.
Mon
épouse va partir en Russie, je ne peux l'accompagner, et elle
supporte de moins en moins cette situation, qu'elle ne comprend pas,
(dix ans déjà, là
aussi)
Mon fils
Cédric va avoir 27 ans le 29 juillet et il va partir en vacances mardi, pour trois semaines, et son anniversaire est le 29 juillet.
Peut-être
que si je vais voir celle qui m'a mis au monde,
Mme Aline Gerbaux, je vais pouvoir
discuter et la ramener à
la raison, je n'y crois guère mais peut-être qu'un miracle !
Aussi ce
samedi matin, j'emmène mon épouse au train pour qu'elle aille à
son travail, mon fils doit passer me voir à
la maison pour son anniversaire avant son départ en vacances.
Mais
surtout, je vais voir mon père au cimetière de Pontault Combault,
là, où il repose.
Je lui
parle de ma souffrance, et je comprends « vas-y ».
* Le terrain, arrière de la maison du 7 rue de l'avenir, rue du Maréchal Lefebvre, vu de ma chambre.
* A cet endroit reposent mon grand-père et ma grand-mère maternel ainsi que mon père, dans le cimetière de Pontault Combault où ils ont vécus.
Aussi
dans l'après-midi, j'irai voir celle avec qui il a eu trois enfants,
pour essayer d'obtenir enfin un semblant de soutien.
Les
Faits :
Samedi
25 juillet fin d'après-midi :
J'ai
frappé à
la porte du balcon, ma mère entrouvre celle-ci. Elle ne veut pas que
je rentre car elle a des invités, dit-elle.
À
cet instant, ceux-ci apparaissent, vite, se demandant pourquoi on
refusait l'accès et qui était cette personne qui se pressentait.
Je lui
ai dit que je voulais prendre des choses dans ma chambre à
l'étage, mais qu'elle se rassure, je ne salirais rien.
Ainsi, je
retirais mes chaussures, l'escalier montant à
l'étage se trouvant au seuil de la porte, elle me dit « tu
n'as rien à
faire dans cette maison » en me suivant, d'un pas alerte, mais
d'un regard réprobateur qui en disait long sur son état d'esprit.
Je lui
rétorque que c'est aussi la demeure de mon père et que si on me
prend la maison (BPI Finance) elle devra m'héberger, elle répond
« il n'en est pas question ».
Elle me
suit donc dans l'escalier, ma chambre étant en haut de l'escalier
j'y pénètre, la clé est sur la porte, je m'y enferme. Elle
tambourine un peu à
la porte.
J'attendrai
qu'elle soit seule pour essayer d'engager une conversation.
Ensuite
l'homme est venu frapper à
la porte mais sans conviction pour me demander gentiment de sortir,
puis ce fut ensuite la femme, me demandant de sortir elle aussi, car
Mme Aline Gerbaux n'était pas bien, je lui est dit dans ces
conditions d'appeler le médecin ou une ambulance.
En
définitive ma mère appellera la police.
J'entends, je pense mon
frère Alain et sa femme Marie Christine
auprès desquels ma mère se plaint.
La
police arrive, deux inspecteurs en civil frappent, je leur ouvre.
Nous
discutons un long moment, je leur explique le contexte, et le
pourquoi de ma démarche.
Dans un
premier temps, il me dise vous devez partir sinon nous seront obligés
de vous emmener au poste.
Là
dessus je leur rétorque, que je n'attends que cela et si le GIGN
pouvait intervenir, j'en serai le plus heureux des hommes,
car enfin
cette triste histoire, pourrait être médiatisée.
Donc, au
bout d'un moment ayant pris conseil auprès de leur hiérarchie, ils
me laisseront, tout en m'indiquant que ma mère fera appel à un
autre service pour me faire hospitaliser, mais qu'elle me pourra pas
le faire sans l'assentiment d'un médecin, qui compte tenu de mon
état « raisonné et raisonnable », ne pourra souscrire à
sa demande.
Je leur demandé : de me faire apporter une bouteille d'eau. Ce qu'ils feront,
puis partiront
Tout au
long de leur intervention, eux ont été d'une écoute et d'une
compréhension d'une dignité sans pareille.
C'est
mon frère Mr Alain Gerbaux qui me montera une bouteille d'eau, je
lui demande si cela est possible d'avoir un morceau de pain et
peut-être un carré de chocolat. Cela je ne l'obtiendrais jamais au
cours des 24 heures qui vont suivre.
J'envoie
un SMS succinct à
mon épouse « je suis chez ma mère » car elle ne sait
pas que j'avais l'intention d'y suis allé.
Il y a
des aller et venues dans la maison, je vais essayer de dormir un peu.
Dimanche 26 juillet
J'ai
relativement bien dormi car j'entrevoie peut-être des choses à
réaliser qui pourraient être constructives
Mon
frère vient me voir, il veut que je quitte la maison,
" je squatte le
domicile de sa mère, qui n'est plus la mienne m'annonce-t-il ! "
Je lui
redemande un bout de pain. Réponse négative.
Le fait
d'être dans ma chambre avec les maquettes de bateaux de la Royale que
j'ai faites quand j'étais jeune et que m'avait offertes ma
grand-mère me rassure et m'emplit de souvenirs heureux avec elle et
principalement la maquette du sous-marin « Le Redoutable »
que j'ai pu admirer en vrai à
Cherbourg il y a quelques mois.
La vocation que je n'ai pu réaliser : être officier de la Marine Nationale.
Mais je
n'ose et je n'ouvrirais pas la vitrine c'est moi encore qui
culpabilise.
A ce
moment là,
je pense à
mon père et à
la Dame de Pontmain
et donc je ne suis pas seul.
Retour
de mon frère, après discussions, lui rappelant, qui était à
l'origine de ce désastre, il est sorti de la chambre en disant « Je
vais prendre l'air »
Il était
forcement déstabilisé car il sait pertinemment que tout ce que je
lui ai dit est vrai
à
cet instant pas d'animosité apparente, étant seul. Mais pas de pain !
Il est
sorti, deux femmes discutaient, ma mère et je pense son épouse Marie
Christine, je ne pouvait comprendre ce qu'elles disaient, mais je
pouvais distinguer que ma mère s'exprimait
Je
saurai par la suite, qu'il ira où
je demeure avec sa mère pour
voir mon épouse.
Bien
sûr,
elle leur ouvre la porte de la maison et elle les reçoit. Fabuleux !
Ma mère
ne dit rien et mon frère, lui, joue les jeunes « coq » en
présence de celle-ci, voulant faire dire à
mon épouse que j'étais un homme dangereux et qu'elle devait venir
me chercher.
Ma femme
m'appelle, et me raconte cette situation rocambolesque, je lui dit de
rester à
la maison et d'aller voir les voisins, car à
cet instant je me rencontre que cet homme est dangereux, sous
l'emprise de ses femmes. (je le savais déjà, mais là,
il franchisait un seuil).
Ne la
voyant pas venir, Mr Alain Gerbaux, retourne la voir au domicile,
elle
m'appelle inquiète, « il est derrière la porte »,
je
lui dit « n'ouvre pas, j'appelle les voisins ».
Devant
son agressivité, je suis inquiet, les voisins viendront et il
partira.
A son
retour, il vient me voir, le ton monte, je n'ouvre pas.
Il pleut
fort, une personne vient d'arriver, autre que le trio et j'entends ma
mère qui se met à
gémir (pleurer) auprès de celle-ci. Quelle comédienne !
Pas de
nourriture. Quelqu'un vient aussitôt dans les toilettes contiguës,
si je téléphone, pour écouter la conversation, ce qui peut être fait
sans problème. Lorsque
mon épouse m'a appelée par exemple.
Tout
être normalement constitué m'aurait invité à
déjeuner pour aplanir la situation.
A ce
moment là,
j'imaginais ce que mon père à
dû
endurer avant de mourir.
Marina
allait-elle bien, sa voisine était-elle passé la voir ?
Je
pensais « il faudrait qu'elle fasse une main courante au
commissariat » mais elle est seule.
Ma femme m'appelle, elle va mieux et veut m'apporter de la nourriture pour que
je ne meure pas de faim, je lui déconseille de venir. Bien sur
quelqu'un va aux toilettes.
Si je
sors, ils m'empercheront de renter et si je me retrouve en face de
ces trois là,
Alain qui en présence de ces dernières ne se « sent plus »
je vais à
la catastrophe,
c'est a dire au combat frontal.
Ce qui
doit inquiéter le groupe, c'est peut-être que demain il travaille.
Et aussi sans doute pour une autre raison !
C'est
quand même terrible, je ne peut pas discuter avec ma mère
sans la
présence de Mr et Mme Alain Gerbaux
Je
commence à
avoir faim car samedi midi je n'avais pas déjeuner et le matin je ne
prend rien.
Et
personne ne peut m'apporter à
manger de l'extérieur cette situation est à
la fois ubuesque et pitoyable. On veut m'affamer pour que je quitte
les lieux.
Au
téléphone, mon épouse qui s'inquiète pour la nourriture, envisage de demander au voisin de m'apporter des sandwichs. Je commence à
me détendre en trouvant la situation bizarre mais pas dramatique.
Et
puis cela devrait s'améliorer si je me retrouve, avec ma mère,
seul
je vais pouvoir enfin dialoguer peut-être de manière constructive.
La
personne, à
priori, qui était rentrée est repartie, j'entends ma mère parler
comme un chef de bande motivant ses troupes, évidemment, je ne
comprends ce qu'ils disent et je ne cherche pas non plus.
J'imagine
mon père avec ces gens là. Comme, a avoué mon père, à
ma sœur : « Alain m'a traité de con ». Et, pour qu'un
père et un homme tel que lui avoue à
sa fille bien des années après ce que lui a dit son fils Alain,
c'est que cela la profondément marqué.
C'est
aussi pour cela, pensais-je, je ne peux le décevoir lui qui me
soutient parfois dans les moments difficiles que je traverse.
Marina
me fait savoir qu'elle a vu avec le voisin pour m'apporter a manger.
Je
commence à
plaisanter intérieurement pensant que j'ai réalisé le
débarquement, que je commençais la bataille de Normandie, mais que
Berlin était encore loin mais qu'il fallait que l'intendance suive.
Surtout
que je ne suis pas venu avec la paquetage.
J'entends du monde qui arrive, à
priori un jeune couple et peut-être d'autres personnes. Les
personnes de la maison sont très heureuses de cette arrivée.
Il y a
une fille au son de la voix, peut-être une de mes nièces.
« je
vais peut-être en revoir une, cela fait si longtemps que je ne les
ai vues »
Tout le
monde est dans le salon et à
l'air joyeux, on rit, on parle fort, et j'entends distinctement la
voix de ma mère qui a l'air en pleine forme maintenant.
J'entends
du bruit dans l'escalier, je plaisante c'est la roulante !
Triste
erreur et monstruosité de la part de ces trois là.
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